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Communiqué de presse | Fait marquant

Make Our Planet Great Again



​La sélection de ces deux post-doctorants, Jesus E. Contreras Ocaña et Cristina Tapia, parmi les 15 lauréats retenus pour le programme « Make Our Planet Great Again », atteste de l’excellence des recherche scientifiques et technologiques menées par Univ. Grenoble Alpes dans le domaine de l’énergie, de l’environnement et du développement durable.

Publié le 6 juillet 2018
Jesus E. Contreras Ocaña, originaire du Mexique, rejoindra le Laboratoire de génie électrique de Grenoble (G2Elab – CNRS/Grenoble INP/UGA).
Sa thématique « Distributed energy and Eco-Districts: A bottom-up approach to making our planet great again » s’inscrit dans le paradigme de déploiement des énergies renouvelables du Cross-Disciplinary Program - CDP Eco-SESA Smart Energies in Districts.

Cristina Tapia, originaire d’Espagne, rejoindra le Laboratoire de chimie et biologie des métaux (LCBM – CEA/CNRS/UGA).
Sa thématique « Hydrogen production photocathode design by combining bioinspired catalysts with Earth-abundant semiconducting materials (Solar-Hybrid) » s’inscrit dans une approche de photosynthèse artificielle, qui consiste à capter l’énergie solaire pour la stocker directement sous forme d’hydrogène.

*Le programme « Make Our Planet Great Again »
Make Our Planet Great Again est une initiative du Président de la République, Emmanuel Macron, lancée le 1er juin 2017 suite à la décision des États-Unis de sortir de l'Accord de Paris sur le climat. C'est un appel aux chercheurs et aux enseignants, aux entrepreneurs, aux associations et aux ONG, aux étudiants et à toute la société civile à se mobiliser et à rejoindre la France pour mener la lutte contre le réchauffement climatique.

Biographie Jesus E. Contreras Ocaña.
Jesus E. Contreras Ocaña a soutenu en mai 2018 un doctorat dans l’une des meilleures facultés américaines (l’université de Washington à Seattle). Il a eu un parcours inter-disciplinaire extrêmement intéressant et a déjà reçu plus de 15 prix et publié dans les meilleures revues et conférences du domaine (5 revues et 4 conférences) des « smart-grids » ou réseau intelligent. Sa thématique “Distributed energy and Eco-Districts: A bottom-up approach to making our planet great again” montre la pertinence de l’approche du CDP Eco-SESA Smart Energies in Districts.
Des échanges entre Jesus Contreras Ocaña et le G2Elab ont permis d’élaborer un programme de recherche autour de la simulation temps réel hybride. Cette approche, mêlant modélisation numérique en interaction avec des composants réels de production et de stockage des énergies renouvelables est un axe majeur du projet Eco-SESA. Les compétences complémentaires de Jesus Contreras Ocaña en économie s’avèrent un atout rare pour comprendre et accélérer la prise en compte des enjeux socio-économiques dans l’élaboration d’outils d’aide à la décision de la transition énergétique. En effet, le changement de paradigme énergétique (substitution des énergies fossiles importées par des énergies renouvelables mobilisables in situ) appelle de nouvelles articulations entre les réseaux d’énergie et de nouveaux outils de conception et de pilotage des systèmes énergétiques.
Développés dans le cadre du programme inter-disciplinaire Eco-SESA, ces outils seront mis à disposition en open source pour la communauté scientifique ; les jeunes chercheurs internationaux recrutés par ce programme (doctorants et post-doctorants) contribueront demain à l’éco-système R&D grenoblois - et français - particulièrement ouvert à l’international. L’ancrage de ce post-doctorat dans la communauté grenobloise de recherche transdisciplinaire sur l’énergie de demain constitue un avantage certain pour que la France relève avec pertinence le défi mondial de lutte contre le changement climatique.

Biographie Cristina Tapia
Cristina Tapia a défendu sa thèse à l’Université Autonome de Madrid où elle a déjà travaillé sur l’intégration d’enzymes hydrogénases dans divers matériaux d’électrodes à base de semi-conducteurs. Elle rejoint le groupe SolHyCat dirigé par Vincent Artero au LCBM. Cette équipe développe depuis plus de 15 ans des approches de catalyse bio-inspirée pour élaborer des catalyseurs de production d’hydrogène ainsi que leur intégration dans des systèmes moléculaires de photosynthèse artificielle.
Si l’énergie solaire est la source d’énergie renouvelable la plus abondante, le problème de son stockage est loin d’être résolu. Le projet Solar-Hybrid, cofinancé par le programme DRF-impulsion de la direction de la recherche fondamentale du CEA et le programme post-doc MOPGA, s’inscrit dans une approche de photosynthèse artificielle, qui consiste à capter l’énergie solaire pour la stocker directement sous forme d’hydrogène. Des procédés existent déjà. Ils couplent des cellules photovoltaïques et un électrolyseur, mais restent onéreux compte tenu du coût élevé des matériaux et procédés requis. Solar-Hybrid vise une alternative moins chère et plus compacte. L’idée est d’élaborer un dispositif technologique complet appelé « cellule photo-électrochimique » capable de réaliser la photo-décomposition de l’eau en hydrogène et oxygène. L’originalité du projet Solar-Hybrid sera de réaliser un système hybride combinant un catalyseur moléculaire bio-inspiré avec un matériau inorganique cristallin.

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